A Montmarin...
A Montmarin
Herbes folles et douces,
La vague se fait rousse
Des champs de blé doré.
A Montmarin,
Les heures s’y arrêtent
Lorsque le vent se prête
Aux caresses de l’été.
A Montmarin,
Mille pensées s’éveillent
Dans le chant des abeilles
Sous les larmes de rosée.
A Montmarin,
Une douceur voilée
D’un silence sucré
M’enveloppe et me plait.
Me plait à m’étendre
Sur l’herbe folle et douce,
Caresse de mousse,
Et ne plus rien entendre
Que le chant des oiseaux
Dans la vieille chapelle,
Et le cri d’hirondelles
Aux nids, au vieux préau,
Et regarder plus loin,
Du côté de Fleury
Où les vastes prairies
S’étirent sous ma main.
Et regarder encore,
A en perdre la vue,
Pour découvrir en plus,
Des images brodées d’or,
Et me brûler les yeux
Sur le vol d’une buse
Qu’au soleil, s’amuse,
Et se brûle à son feu.
A Montmarin,
Les heures s’écoulent, douces,
Aux champs des orges rousses,
Par le soleil, brûlées.
A Montmarin,
J’aime aussi entendre
Cette mélodie tendre
Qu’est le chant des peupliers.
A Montmarin,
J’aime lorsque le vent
Apporte de l’étang
une bouffée d’air frais.
A Montmarin,
La vie est comme le miel,
Parfumée de soleil,
Et par mille fleurs, sucrée.
( extrait d' A l'ombre de mes rêves...)
Chapelle de Montmarin à Givry-sur-Aisne
Département des Ardennes
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