Le poète a le droit
Le poète a le droit de nous chanter la rose
Qui fleurit au jardin de la mélancolie
Et d'aller la cueillir pour la poser en prose
Sur les feuillets d'un livre aux couleurs de la vie
Le poète a le droit de poser sa musique
Sur les mots de velours que sa plume répand
Sur les pages jaunies d'un passé nostalgique
Partitions de la vie de souvenirs d'enfant
Le poète a le droit de fredonner les vers
Des poèmes d'amour qui deviennent chansons
Qu'une musique douce entraine dans l'éther
Près des étoiles d'or où les rêves se font
Le poète a le droit de nous conter la guerre
De ces enfants soldats la main sur le coran
Qu'au nom d'un Dieu de paix ils se font suicidaires
Pour des hommes repus du sang des innocents
Le poète a le droit de raconter les choses
Qui se passent là-bas dans les pays lointains
Où les peuples debout renversent qui s'oppose
Au printemps en marche pour un nouveau demain
Le poète a le droit de parler de la rose
Eclose dans le sang dessous le barbelé
De l'innocente main qui s'en approche et ose
La cueillir pour l'offrir au vent de liberté
Le poète a le droit de nous clamer ses vers
Qui parlent de bonheur et de rêves profonds
De nous bercer d'espoir et de douces chimères
Lorsque le soleil donne au matin ses rayons
Le poète a le droit de nous faire rêver
Et de nous emmener dans un autre univers
Où les jours sont amour et les nuits volupté
Sous un ciel toujours bleu sans orage et hiver
Commentaires
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- 1. Mallet Jean-Pierre Le 04/12/2015
Un très beau poème que j'aimerais réciter si tu le permets à l'occasion d'un de mes spectacles, il est tellement vrai! Jean-Pierre Mallet Consul de la République de Montmartre
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