Mes grands hommes
Mes Grands Hommes à moi,
Ne le sont pas encore,
Mais ils sont assez forts
Pour que j’en fasse des rois.
Ils n’ont rien inventé,
Au moins pas pour l’instant,
Sont encore des enfants,
Des garçons délurés.
Mes Grands hommes à moi,
Ont encore le cœur pur
Et leur seule armure,
Est celle de mes bras.
Ils peuvent s’y blottir,
Me raconter leurs peines,
La peur qui les enchaîne
Aux rêves qui font frémir.
Mes Grands hommes à moi
Ont le regard profond
De jeunes apollons,
Des dieux venus de Troie.
Et, quand ils me regardent
De leurs grands yeux d’amour,
Ces moments de velours,
Je voudrais qu’ils s’attardent.
Mes Grands Hommes à moi,
Quand ils me donnent la main,
C’est pour prendre le chemin
De mon cœur en émoi.
Et moi je les conduis
Sur les sentiers qui mènent
Aux sources qui les entraînent
Aux valeurs de la vie.
Mes Grands Hommes à moi
Un jour le deviendront
Et seront des garçons,
Des hommes fiers et droits.
Et moi, je serais là,
Je veillerais sur eux
De loin, avec, aux yeux,
Tant d’amour et de joie.
Mes Grands Hommes à moi
Sont entrés dans ma vie
Pour m’appeler « papi »
Me rendre fier, je crois.
Ils m’ont tant apporté
Qu’ils m’en apportent encore,
Lorsqu’ils me couvrent d’or
En venant m’embrasser.
A mes petits-fils,
(extrait d' Il est le temps d'aimer... )
Simon,
Baptiste,
Noa,
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