En Syrie, Le président de la République veut garder le pouvoir et fait vivre, à son peuple, l'enfer d'une répression sanglante et mortelle...
Mais le printemps arabe est en marche...
A Bachar el-Assad...
Tyran, regarde
Regarde...
Vois-tu venir enfin la petite lueur
D'un jeune espoir de paix qui se recherche encor
Pour un peuple à genoux et qui hurle à la mort
Quand tombent ses enfants, une balle en le coeur ?
Regarde...
Vois-tu cette colère agitant les drapeaux
Que brandissent tous ceux que tu crois résignés
Et que le vent emporte aux cris de liberté
Sur les maisons ruinées devenues des tombeaux ?
Regarde...
Vois-tu donc s'avancer ces rebelles armés
Qui résistent encore à tes chars, tes canons,
Qui brûlent ton image en crachant sur ton nom
Et que font taire, seuls, tes tireurs embusqués ?
Regarde...
Vois-tu ces femmes là, sur la route, en errance
Et leurs joues si creusées par les larmes versées,
Avec le ventre vide et meurtries, assoiffées,
Passer devant ton palais et ta suffisance ?
Regarde...
Vois-tu dans ton ciel bleu cette fumée trop noire
De ces villes tombées qu'embrasent tes soldats.
Qu'elles se nomment Homs, Déraa ou bien Hama
C'est sur ces ruines là que s'écrira l'histoire.
Regarde...
Vois-tu ton peuple en marche ? Et qui l'arrêtera
Sur Damas aujourd'hui, dans le printemps qui saigne ?
Pour que demain l'été voit la fin de ton règne,
Tyran, il t'appartient d'en changer le schéma.
(extrait d' Il est le temps d'aimer ...)
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